“The Lost Decade“, c’est un peu comme assister à un accident sans pouvoir l’éviter. Revoir certaines parties, certains détails, de sa propre vie, et en faire un constat.
Construit comme une histoire, les titres s’enchaînent, montrant tout à tour, des facettes de ce que beaucoup appelle “Amour”, qui dans le temps, ne dure finalement, que peu de temps… A ce titre, cette “Décade Perdue”, est une seconde approche (Assez pessimiste) de ce que représentait “L’Ecume Des Vagues A Lames” (Pas forcément très enjouée elle non plus).
Garder quelqu’un auprès de soit est un challenge, et dans un couple, ce challenge se doit d’être partagé. Donc, on se remémore les premiers instants, les bons souvenirs, les moments plus sombres, et ce qui reste de tout ça.
On trouvera dans cet opus un peu spécial, de la nostalgie, mais également de l’amertume et de la colère, sentiments refoulés par beaucoup, mais présents en chacun de nous avec plus ou moins d’assomption. Fort heureusement, l’Amour reste présent durant toute l’écoute, avec ses déboires, certes, mais également avec ses moments de calme et de beauté (Qui elle, comme les bons souvenirs, reste intemporelle).
Des Versions donc, tantôt “Lounge” (Original), tantôt “Ambient” (The Last Sigh), avec une Version “Glitchée” (Princess, Black Dress), une Version avec plus de rage et de punch (Your Enemy, The Döpplegagnger), ainsi qu’une Version lancinante et accompagnée d’un piano (The Final Stab Through The Heart).
Vous saurez apprécier je l’espère, la beauté scénaristique du visuel…
Bonne écoute dans cette décennie résumée sous formes de notes et de sons…